Un accord d’étape sur les trois dossiers prioritaires du Brexit — le règlement financier, les droits des citoyens expatriés et le sort de la frontière irlandaise — aurait ouvert la voie aux négociations commerciales réclamées avec insistance par Londres.
Mais "malgré nos meilleurs efforts", "il n’a pas été possible d’arriver à un accord complet aujourd’hui", a déclaré devant la presse le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker à l’issue d’un long "déjeuner de travail" avec Theresa May.
Le chef de l’exécutif européen, qui a qualifié la Première ministre britannique de négociatrice "coriace", a toutefois affirmé qu’un accord lui semblait encore possible "dans le courant de la semaine".
"Quelques différences demeurent qui demandent davantage de négociations et de consultation", a confirmé de son côté Mme May, elle aussi confiante dans une issue "positive". Elle pourrait revenir à Bruxelles dans les prochains jours pour conclure un accord.
La rencontre de lundi entre les deux dirigeants était pourtant censée finaliser un accord de principe sur les modalités du divorce, programmé fin mars 2019. (afp)