Transports en commun, ports, entreprises, poste, écoles, hôpitaux, ou centres commerciaux sont touchés par ce mouvement social.
Le trafic aérien était le premier impacté par cette grève après l’annulation de tous les vols au départ et à l’arrivée de Belgique depuis 22H, mardi soir.
L’opérateur belge de contrôle du trafic aérien "Skeyes" avait annoncé sa décision de "ne pas autoriser le trafic aérien” compte tenu de “la grande incertitude quant à l’occupation de certains postes cruciaux dans les services opérationnels”.
Le secteur ferroviaire est également partiellement paralysé, la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) ayant annoncé la suppression ou la modification de plusieurs trains, malgré la mise en place d’un service minimum.
Dans les transports publics, de fortes perturbations sont également attendues à divers degrés, notamment à Bruxelles.
Le mouvement de grève touche aussi les ports. À Anvers, cette mobilisation devrait avoir un impact économique considérable avec des pertes estimées à plusieurs millions d’euros. Le port de Gand sera, quant à lui, quasiment paralysé par la grève.
Les centres commerciaux ne sont pas épargnés, tout comme les entreprises. Les employés des administrations locales et régionales – parmi lesquelles les provinces, les pompiers, les polices locales et fédérale, les hôpitaux – ont, de même, annoncé leur participation à la grève nationale.
Les trois principaux syndicats de Belgique (FGTB, CSC, CGSLB) ont appelé à une grève nationale après l’échec de la concertation sociale sur l’augmentation des salaires. Les syndicats jugent "insuffisante" la hausse salariale de 0,8% fixée par le Conseil central de l’économie pour les deux années à venir.
La dernière grève générale qu’ait connue la Belgique remonte à décembre 2014. Les syndicats étaient alors en rogne contre les mesures prévues par le gouvernement fédéral.