Le programme du Labour a pour mantra « une croissance plus forte, des rues plus sûres, une énergie plus propre, davantage d’opportunités, et un système public de santé (NHS) remis sur pied », a souligné M. Starmer dans un discours prononcé devant les militants du parti à Manchester.
« La création de richesses est notre activité principale et sera notre première mission au sein du gouvernement », a soutenu l’ancien procureur, qui s’est attelé à recentrer le parti depuis la défaite historique de son prédécesseur, Jeremy Corbyn, avec un programme très à gauche en 2019.
« Si nous faisions croître l’économie comme l’a fait le dernier gouvernement travailliste », les investissements dans les services publics seraient plus importants, » a M. Starmer. « Nous sommes favorables aux entreprises et aux travailleurs. Nous sommes le parti de la création de richesses », a-t-il martelé. Sur le volet fiscal, le politicien de 61 a concédé que son parti fera des « choix difficiles » s’il est élu. « On ne peut pas faire n’importe quoi avec les finances publiques, nous avons vécu les dégâts que cela entraîne », a-t-il dit, s’engageant toutefois à ne pas augmenter l’impôt sur le revenu, les contributions sociales et la TVA. « La quête de justice sociale et la croissance économique doivent aller de pair », a-t-il estimé, précisant que le programme de sa formation « représente un plan crédible et à long terme ».
Selon les derniers sondages d’opinion, les travaillistes jouissent d’une avance confortable sur les conservateurs au pouvoir depuis 14 ans.