Le candidat conservateur, âgé de 64 ans, a obtenu près de 35% des voix devançant de neuf points son principal adversaire, Ricardo Lombana.
« Mission accomplie », a déclaré Mulino à une foule de partisans rassemblés pour acclamer sa victoire.
Mulino était considéré comme l’un des favoris à la présidence après avoir remplacé l’ex-président Ricardo Martinelli lorsque ce dernier s’est vu interdire de se présenter en raison d’une condamnation pour blanchiment d’argent.
Le Nicaragua a accordé l’asile à Martinelli mais les autorités panaméennes l’ont empêché de quitter le pays.
Mulino, qui prendra ses fonctions le 1er juillet pour un mandat de cinq ans, devra faire face à un ralentissement de l’économie, à des niveaux de migration historiques et à une sécheresse qui handicape le transit dans le canal de Panama.
Le principal enjeu demeure la gestion financière d’un pays de 4,4 millions d’habitants, confronté à une inflation élevée et à une stagnation économique.
L’économie du Panama a considérablement ralenti ces dernières années, le FMI prévoyant une croissance du PIB de seulement 2,5% cette année, contre 7,3% l’année dernière.