« Il ne faut pas enterrer le multilatéralisme. Il faut plutôt regarder le bilan et essayer de bâtir quelque chose de positif pour l’avenir, tout en s’appuyant sur des institutions plus fortes, dotées de moyens plus sûrs et développés, capables de répondre à des besoins de plus en plus diversifiés, lourds et coûteux », a estimé M. Jouahri, lors d’une conversation avec la directrice adjointe du Département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI), Taline Koranchelian, dans le cadre d’une édition spéciale du magazine Finances & Développement du FMI.
Ainsi, M. Jouahri a mis l’accent sur la complexité qui caractérise le contexte dans lequel se dérouleront les Assemblées annuelles (AA) 2023 du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du FMI prévues à Marrakech du 9 au 15 octobre, marqué notamment par la fragmentation géopolitique et géoéconomique conjuguées aux changements des paradigmes que le monde traverse actuellement.
Il sera ainsi « difficile d’imaginer ce que va être la déclaration de Marrakech », a-t-il estimé, relevant l’impératif de savoir quoi prioriser et comment ensuite assurer le suivi et l’évaluation des actions mises en place.
Cette édition spéciale du magazine Finance et Développement du FMI s’inscrit dans le cadre des AA 2023 du GBM et du FMI qui se tiendront à Marrakech du 9 au 15 octobre, et où seront attendus plus de 15.000 participants de haut niveau, dont les ministres de l’Économie et des Finances et les gouverneurs des banques centrales des pays membres, ainsi que les représentants de la société civile, du secteur privé, des médias internationaux et du monde académique.