« Le Sahara marocain est à l’avant-garde des régions du Royaume qui bénéficient de l’ensemble des réformes engagées par le Maroc sur les plans politique, économique, social, culturel et de développement, y compris le volet des droits de l’homme », a souligné M. Eddahi Al-Khattat, acteur associatif de la ville de Dakhla, lors de la réunion annuelle du C24.
Il a, à ce propos, indiqué que le Roi Mohammed VI a lancé en 2015 le Nouveau modèle de développement des provinces du Sud, doté d’une enveloppe budgétaire de huit milliards de dollars, précisant que ce projet d’envergure a permis de mettre en œuvre une série de projets de développement socio-économique qui profitent directement aux habitants du Sahara et qui ont érigé la région en hub économique au niveau régional et continental.
Dans la même veine, l’intervenant a fait observer que dans le cadre de la régionalisation avancée, les populations du Sahara, à l’instar de toutes les régions du Royaume, élisent leurs représentants au niveau local, régional et national qui gèrent les affaires des deux régions du Sahara marocain, en droite ligne du choix démocratique de leurs habitants, notant que lors des échéances électorales, les provinces du Sud ont enregistré le taux de participation le plus élevé dans le Royaume.
Cette large adhésion témoigne de l’attachement des populations de ces provinces à leur marocanité ainsi que de leur confiance totale dans les institutions du Royaume et ses législations, a-t-il affirmé, faisant remarquer que des milliers d’associations civiles s’activent en toute liberté dans le Sahara marocain à la faveur des garanties stipulées dans la Constitution de 2011 et l’ensemble des lois nationales.
L’intervenant a, par ailleurs, signalé que le Sahara marocain est une région ouverte sur le monde, visitée au quotidien par un grand nombre d’associations de la société civile marocaines et internationales, des parlementaires nationaux et étrangers, des diplomates, ainsi que par les titulaires de mandats auprès du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies et des représentants de médias nationaux et internationaux.
Il a, en outre, indiqué que le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) dispose de deux commissions régionales à Laâyoune et Dakhla qui soutiennent et renforcent le respect des droits de l’homme, notant que le rôle important de ces commissions a été salué dans les différentes résolutions du Conseil de sécurité, y compris la 2654.
Abondant dans le même sens, M. Al-Khattat a relevé que la mise en œuvre des recommandations du Conseil économique, social et environnemental (CESE) consolide le progrès réalisé en matière de promotion des droits économiques, sociaux et culturels, tel que reconnu dans les conventions internationales en vue d’imprimer une nouvelle dynamique aux opportunités d’emploi et aux efforts visant la sauvegarde de la culture hassanie.
Contrairement au climat de stabilité, de liberté et de prospérité qui règne dans les provinces du Sud, les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, dans le Sud-ouest de l’Algérie, sont assujetties à des conditions inhumaines, en raison des violations flagrantes de l’ensemble de leurs droits, a-t-il toutefois dénoncé, soulignant que le pays hôte refuse toujours de permettre l’enregistrement et le recensement de ces populations au moment où il délègue ses pouvoirs aux milices séparatistes armées, le “polisario”.
Et d’ajouter que la direction du mouvement armé, notoirement connu par ses liens avérés avec les organisations terroristes, s’adonne à des crimes répugnants, dont la violence sexuelle, le viol et la discrimination, outre l’enrôlement militaire des enfants, notant que ces crimes sont perpétrés en complicité avec le pays hôte qui séquestre les populations dans les camps de Tindouf.
Rappelant que la Commission des droits de l’homme des Nations Unies et d’autres commissions onusiennes ont dénoncé cet état de non droit qui sévit dans le Sud-ouest algérien, le pétitionnaire a pointé du doigt le détournement systématique par le “polisario” et des responsables du pays hôte, des aides humanitaires destinées aux populations séquestrées des camps, tel que confirmé par plusieurs rapports du Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés, du bureau de lutte anti-fraudes de l’Union européenne et du Programme alimentaire mondial.
Il a, de même, mis en garde contre les activités criminelles auxquelles s’adonne la direction du “polisario” et qui mettent en danger la paix et la stabilité dans la région, affirmant que les auteurs de ces crimes atroces à l’encontre les populations séquestrées des camps de Tindouf doivent répondre de leurs actes devant la justice internationale.