La taxe sur les bénéfices exceptionnels a été introduite l’année dernière pour contribuer au financement d’un programme visant à réduire les factures d’énergie des ménages et des entreprises. Elle a été justifiée par l’envolée des bénéfices des entreprises du secteur de l’énergie, d’abord en raison de l’augmentation de la demande après la levée des restrictions imposées par la pandémie, puis du fait de la guerre en Ukraine.
La taxe sur les bénéfices exceptionnels sera maintenue jusqu’en mars 2028, mais le taux d’imposition diminuera si les prix moyens du pétrole et du gaz tombent à un niveau déterminé, ou en dessous de celui-ci, pendant deux périodes consécutives de trois mois, a indiqué le trésor britannique dans un communiqué, précisant que ce niveau a été fixé à 71,40 dollars le baril pour le pétrole et à 0,54 livre sterling par thermomètre pour le gaz.
L’arrêt de la taxe sur les bénéfices exceptionnels ramènerait le taux d’imposition global des entreprises du secteur de l’énergie de 75% à 40%.
Par le passé, ces entreprises avaient exhorté le gouvernement à réduire l’impôt sur les bénéfices exceptionnels, avertissant qu’il incitait les sociétés à réduire leurs investissements.
Le Trésor a relevé que toute baisse des investissements « mettait en péril l’avenir à long terme de l’approvisionnement national du Royaume-Uni, ce qui signifierait que nous serions obligés d’importer davantage de l’étranger à un moment où une énergie fiable et abordable est une priorité pour les familles et les entreprises ».
Vendredi matin, le baril de Brent s’échangeait à 75 dollars et le prix du gaz à environ 0,62 livre sterling.