L’attaque à l’engin explosif improvisé perpétrée à environ 46 km au nord de Douentza a coûté la vie à deux casques bleus égyptiens de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Un autre soldat de la même nationalité a été blessé dans cet attentat.
Dans un communiqué, le chef de l’ONU a rappelé que les attaques contre les Casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international, tout en appelant les autorités de transition du Mali à ne ménager aucun effort pour identifier les auteurs de cette attaque afin qu’ils soient rapidement traduits en justice.
M. Guterres a, par ailleurs, rendu hommage à la détermination et au courage des Casques bleus, qui continuent à mettre en œuvre leur mandat dans des circonstances extrêmement difficiles pour soutenir le peuple malien.
De son côté, le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé au gouvernement de transition du Mali d’enquêter rapidement sur l’attaque contre les soldats de la paix et de traduire les auteurs en justice, soulignant que les attaques visant les casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international.
Dans un communiqué, les Quinze ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations constitue l’une des menaces les plus graves à la paix et à la sécurité internationales, relevant que les auteurs de ces meurtres devraient rendre des comptes.
« Ces actes odieux ne vont pas entamer la détermination du Conseil à continuer à soutenir le processus de paix et de réconciliation au Mali », selon le communiqué.