Au premier trimestre, le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) a atteint 2,2 millions de personnes, soit 18.000 de moins sur le trimestre.
Le taux de chômage, qui avait fortement baissé au dernier trimestre (-0,6 point), est à son plus bas niveau depuis début 2008.
«Il est inférieur de 0,8 point à son niveau un an auparavant, et 0,9 point au-dessous de son niveau d’avant la crise sanitaire (fin 2019)», souligne l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Sur le trimestre, le taux de chômage des jeunes rebondit légèrement (+0,3 point à 16,3%) après avoir diminué fortement le trimestre précédent (-3,5 points).
Il diminue de 0,2 point pour les 25-49 ans à 6,6% et il est quasi stable pour les 50 ans ou plus, à 5,6%. S’agissant du «halo autour du chômage», soit les personnes sans emploi qui souhaitent travailler mais ne satisfont pas les autres critères du BIT pour être considérés comme chômeurs (chercher effectivement un emploi et être disponible pour en prendre un), il reste stable à 1,8 million de personnes.
Le taux de chômage de longue durée est lui aussi stable à 2,2% de la population active. Environ 700.000 chômeurs déclarent être sans emploi et en rechercher depuis au moins un an.