« La journée d’aujourd’hui marque les deux mois du début de cette guerre », le 24 février, a-t-il rappelé à l’issue de la prière dominicale devant des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre et dont certains brandissaient le drapeau ukrainien.
« Il est triste de voir que les armes prennent de plus en plus de place aux mots. Je renouvelle l’appel à une trêve pascale, le plus petit signe tangible d’une volonté de paix. Qu’on arrête les attaques pour soulager les souffrances des populations épuisées », a poursuivi le pape argentin.
L’ONU a pour sa part également appelé dimanche à une trêve « immédiate » à Marioupol (sud-est) pour permettre l’évacuation de quelque 100.000 civils encore coincés dans ce port ukrainien presque entièrement contrôlé par l’armée russe.
Le pape avait déjà appelé à une « trêve de Pâques pour arriver à la paix à travers de véritables négociations », puis il s’était associé jeudi à l’appel lancé en ce sens par le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres.