Quatre membres de ce groupe, dont trois radicaux Algériens, ont été arrêtés à Barcelone, alors que le cinquième a été interpellé à Madrid, a ajouté la police espagnole sur ses réseaux sociaux, sans préciser l’identité des deux autres détenus.
Ils sont accusés d’appartenance à une organisation terroriste et d’auto-endoctrinement.
Les personnes arrêtées bénéficiaient de l’aide d’un individu qui, depuis l’Algérie, coordonnait les mesures de sécurité des nouveaux terroristes ayant accédé en Espagne pour qu’ils ne soient pas détectés par les services de sécurité, fait noter la même source.
Ainsi, la police espagnole a indiqué avoir ouvert son enquête sur ce réseau en décembre dernier après avoir « détecté l’entrée en Espagne d’un membre présumé de l’État islamique » en provenance de l’Algérie, faisant valoir que les membres du groupe agissaient sous les ordres d’un individu qu’ils appelaient « Cheikh » et qui est accusé d »endoctrinement actif ».
Déjà interpellé en 2016 en Turquie alors qu’il tentait de rejoindre le groupe État islamique (EI), cet individu avait été remis en liberté et s’était rendu dans plusieurs pays avant d’être arrêté en mars à Barcelone.
Les perquisitions effectuées au domicile du leader présumé du groupe ont permis la saisie de plusieurs machettes, ainsi que plusieurs dizaines de cartouches.