Au cours d’une réunion publique à la mairie de Valenciennes, il s’en est pris à la politique d’Emmanuel Macron. S’il n’a pas cité le nom du président, ses propos ne laissent aucun doute quant à leur destinataire: "Mon sentiment, c’est qu’on est en train de remplacer le vieux monde des solidarités par le jeune monde des abandons de ceux qui ont besoin de la solidarité", a averti Jean-Louis Borloo, avant de reformuler: "En d’autres termes, il faut faire attention à ce que notre pays ne se retrouve pas dans la situation désagréable où le gratin se sépare des nouilles".
Et l’ancien maire de Valenciennes d’enfoncer le clou, "C’est le problème d’une monarchie qui en fait n’a plus de moyens, et ce qui me dérange c’est que les quelques moyens qu’elle a, elle a décidé d’arbitrer pour permettre à ceux qui courent le plus vite de courir de plus en plus vite". Et de conclure: "Cette vision de la société, je la trouve inefficace et dangereuse".
Des critiques auxquelles Christophe Castaner, le délégué général de La République en marche, a répondu par l’ironie: "Je ne le savais pas critique gastronomique", a-t-il lancé sur LCI, en référence à la métaphore culinaire du "gratin de nouilles".