France/Covid : activation du plan blanc dans les hôpitaux de Corse et de PACA, masque obligatoire dans le Finistère
Selon les chiffres publiés mardi par Santé publique France, 26.829 contaminations par le SARS-CoV-2 ont été recensées en vingt-quatre heures en France, alors que le nombre de malades admis dans les hôpitaux est de 7.974, soit 134 de plus que lundi et 837 de plus qu’il y a une semaine et que les services de soins critiques, qui reçoivent les cas les plus sévères, accueillent 1.331 patients, contre 978 il y a une semaine.
Toujours d’après l’agence de santé publique française, les admissions en vingt-quatre heures sont également en hausse, avec 818 patients, contre 688 lundi, un chiffre au plus haut depuis la fin de mai.
Un total de 56 décès a été enregistré à l’hôpital, portant à 111.985 le nombre de personnes mortes du Covid-19 depuis le début de l’épidémie en France.
Face à cette 4ème vague épidémique, les autorités sanitaires ont décidé l’activation du plan blanc dans les hôpitaux de Corse et de Provence-Alpes-Côte d’Azur, particulièrement touchés.
L’agence régionale de santé (ARS) de Corse a annoncé mardi l’activation du plan blanc à Bastia, où le taux d’occupation « dépasse 79 % », et ce «pour une durée minimale de quatre semaines », afin d’ouvrir « de nouvelles capacités d’hospitalisation ».
Ce plan vise à organiser la déprogrammation de certaines opérations tout en « sanctuarisant » les urgences, la cancérologie et les opérations « de tout patient dont le report de prise en charge induirait une perte de chances ».
Le plan blanc va aussi être activé dans les hôpitaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur, a annoncé l’ARS provençale mardi soir.
En une semaine, « et en pleine période de congés pour les soignants comme pour les vacanciers de notre région », explique l’ARS dans un communiqué, « les hospitalisations pour Covid-19 ont connu une augmentation de 56 % ». En soins critiques, « cette augmentation atteint 46 % ».
Par ailleurs, dans le Finistère, les autorités ont décidé le retour du masque obligatoire dans une vingtaine de communes touristiques du littoral breton de 9 heures à 22 heures, « face au risque persistant de contamination dans les lieux denses » et « certaines zones des communes touristiques à forte densité ».