« Même si l’Inde n’a signalé aucun cas lié à la formation de caillots sanguins, nous allons examiner très attentivement les éventuels effets indésirables consécutifs à la vaccination dans tout le pays « , a déclaré samedi le Docteur NK Arora, membre du groupe de travail national chargé de la gestion de la campagne de vaccination contre la Covid-19.
Cette réaction fait suite à la suspension par certains pays dont le Danemark, la Norvège et l’Islande du déploiement de ce vaccin par « précaution » en raison de craintes liées à la formation de caillots sanguins chez certaines personnes vaccinées.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a de son côté défendu la sûreté de ce vaccin, affirmant ne voir « aucune raison » de ne pas l’utiliser.
« Nous devrions continuer à utiliser le vaccin d’AstraZeneca », « il n’y a pas de raison de ne pas l’utiliser », a affirmé Margaret Harris, une porte-parole de l’OMS lors d’un point de presse.
Le vaccin d’AstraZeneca est considéré moins coûteux et plus pratique par rapport aux vaccins de Pfizer/BioNTech et Moderna, vu la simplicité de son transport et stockage puisqu’il peut être conservé dans des réfrigérateurs, sans nécessiter des températures ultra-basses.
L’Inde avait approuvé, début janvier, deux vaccins pour une « utilisation d’urgence », le Covaxin inventé et développé localement par la société Bharat Biotech et Covishield d’Oxford/AstraZeneca, fabriqué par le Serum Institute of India.
Selon un dernier bilan, plus de 28,2 millions de doses contre la Covid-19 ont été administrées à travers le pays au profit des personnes éligibles à savoir celles âgées de plus de 60 ans ainsi que celles de plus de 45 ans et qui souffrent de comorbidités.