Cette proportion est de 36,4 % en milieu urbain et de 7,8% en milieu rural, précise le HCP dans sa note sur les principales caractéristiques de la population active occupée en 2020.
La part des actifs occupés affiliés à un régime de couverture médicale s’améliore nettement au fur et à mesure que le niveau de diplôme s’élève, relève le HCP, précisant que cette part passe de 10,7% parmi les personnes n’ayant aucun diplôme à 72,8% parmi celles ayant un diplôme supérieur.
Selon cette note, les actifs occupés exerçant dans l’ »industrie y compris l’artisanat » enregistrent le taux de couverture médicale le plus élevé avec 42,2%, suivis de ceux relevant du secteur des services (36,5%), des BTP (13%) et de l’agriculture, forêt et pêche (4,6%).
Un peu moins de la moitié (46,1%) des salariés bénéficient d’une couverture médicale assurée par l’employeur, 53,4% en milieu urbain et 25,1% en milieu rural, 57,3% parmi les femmes et 43,3% parmi les hommes.
Près d’un actif occupé sur 4 (24,1%) est affilié à un système de retraite, 36,3% en milieu urbain et 7,1% en milieu rural. Le taux de couverture par un système de retraite est légèrement plus élevé parmi les femmes que les hommes, respectivement 27,5% et 23,1%. Cette proportion passe de 8,6% parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans à 27,7% parmi les personnes de 35 à 44 ans et de 9,9% parmi les actifs occupés n’ayant aucun diplôme à 72,4% parmi ceux ayant un diplôme supérieur.
Par ailleurs, plus de la moitié des salariés (55,2%) ne disposent d’aucun contrat formalisant leur relation avec l’employeur (54,9% en 2019). Un peu plus du quart (26,4%) disposent d’un contrat à durée indéterminée, 12,2% d’un contrat à durée déterminée et 6,2% d’un contrat verbal. La part des salariés ne disposant d’aucun contrat s’élève à 43,2% parmi les femmes contre 58,2% parmi les hommes, respectivement 43% contre 58% en 2019.
Les salariés âgés de 15 à 29 ans et les personnes n’ayant aucun diplôme sont les plus touchés par le travail sans contrat avec respectivement 62,7% et 74,4%.
En outre, la note fait état d’une baisse du volume horaire de travail soulignant que le nombre total d’heures travaillées par semaine a baissé de 20%, passant de 494 millions heures en 2019 à 394 millions en 2020, ce qui équivaut à 2,1 millions emplois à temps plein.
Selon le milieu de résidence, le volume d’heures travaillées, par semaine, est passé de 300 millions heures à 237 millions en milieu urbain (-21%) et de 194 millions heures à 157 millions en milieu rural (-19%). La baisse relative des heures travaillées par semaine a été plus élevée parmi les femmes (-24,4% passant de 86 millions à 65 millions heures) que parmi les hommes (-19,4% passant de 408 millions à 329 millions heures).
La baisse du volume d’heures travaillées par semaine a touché tous les secteurs, 49 millions heures dans les services (-20,4%), 24 millions dans l’agriculture, forêt et pêche (-17%), 14 millions dans l’industrie y compris l’artisanat (-22,3%), et 14 millions dans les BTP (-25,4%).
Le nombre d’heures travaillées par semaine a diminué pour tous les groupes d’âge. Cette baisse a été de 29% parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, de 21,9% parmi les personnes âgées de 25 à 34 ans, de 19% parmi les 35-44 ans et de 17,7% parmi les 45 ans ou plus.