Dans un communiqué, RSF a dénoncé une "vague de répression contre la presse en marge des manifestations", indiquant avoir recensé, depuis le déclenchement de ces manifestations, un "nombre inquiétant" de violences à l’égard de la presse (interpellations, agressions, interdiction de couvrir, confiscation de matériel, pressions sur les médias publics et ralentissement du réseau internet).
"Les autorités algériennes ne se contentent plus des innombrables pressions économiques et judiciaires sur les journalistes et les médias. Désormais, ils agressent, arrêtent les journalistes et empêchent les informations de circuler", déplore Souhaieb Khayati, directeur du bureau Afrique du Nord de RSF, cité par le communiqué de l’organisation qui place l’Algérie à la 136e place sur 180 de son classement mondial de la liberté de la presse 2018.
Pour protester contre cette vague de répression à leur encontre, des journalistes ont appelé à un rassemblement, jeudi, au niveau de la Place de la Liberté de la presse à Alger.
#Algérie "Vous et votre clique : dégagez ! Il n'y aura pas de cinquième mandat. On en a marre" pic.twitter.com/5KWqhG1PcY
— Middle East Eye Fr (@MiddleEastEyeFr) 25 février 2019