Bruno Gollnisch préfère le terme de "colonisation progressive" à celui "d’occupation" employé par Marine Le Pen pour qualifier les "prières de rue" musulmanes en France. Le rival de la vice-présidente du FN pour la succession de Jean-Marie Le Pen a déclaré jeudi à Lyon qu’il n’était pas "un obsédé de l’immigration, même si c’est un problème grave qui doit être résolu". "Mais ce qui m’indigne dans cette affaire, c’est la politique d’immigration de la France", a ajouté le député européen, qui est lui aussi vice-président du FN. Il a dit préconiser "l’instauration de la préférence nationale, l’inversion du courant de l’immigration, un changement du code de la nationalité". Bruno Gollnisch, qui est le seul challenger de Marine Le Pen dans les primaires pour la future présidence du FN, est très largement distancé par sa rivale dans les sondages.
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