Le renforcement attendu de la part des capitaux propres des banques "ne devrait pas faire souffrir l’économie réelle, du moment que de généreux délais de transition sont prévus", a déclaré M. Weber lors d’un congrès bancaire à Francfort.
"Je suis confiant (dans le fait) que l’approche internationale va s’imposer et que nous aurons un système financier fondamentalement plus stable et pas moins performant qu’avant la crise", a-t-il assuré.
Le Comité de Bâle doit finaliser d’ici la fin de semaine ses propositions de nouvelles normes bancaires, dites de Bâle III, qui doivent être discutées et validées au G20 de Séoul en novembre.
"Je ne partage pas les craintes d’une double récession ou d’une déflation", a par ailleurs déclaré M. Weber, qui est également un membre influent du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE). Pour autant la crise n’est pas terminée et "ses conséquences vont encore nous accompagner pendant des années", a-t-il prévenu.