"L’incertitude ne pourra être apaisée tant que les pays de la zone euro n’auront pas montré clairement au marché leur intention de mettre en oeuvre rapidement le plan de sauvetage de la Grèce", a souligné le ministre japonais des finances, Jun Azumi, lors d’une conférence de presse.
"Afin de stabiliser l’économie mondiale et de stopper la progression excessive du yen face à l’euro, je veux que l’Europe rende le mécanisme de sauvetage de la Grèce facile à comprendre et qu’elle rende le processus plus transparent pour les acteurs du marché", a indiqué le ministre, qui s’exprimait à l’issue du conseil des ministres.
Cette déclaration intervient au lendemain de la décision des pays de la zone euro de reporter à nouveau les décisions relatives à l’octroi d’un prêt crucial à la Grèce, l’appelant à prendre des mesures budgétaires supplémentaires.
Malgré un projet de budget 2012 passant par une réduction drastique du secteur public, la Grèce a déjà alimenté les craintes d’un défaut de paiement en annonçant dimanche que son déficit public serait ramené à 8,5 % du PIB en 2011, mais resterait au-delà de l’objectif initial de 7,4 %.