"Nous sommes vraiment très tristes. On nous dit que les incidents sont ‘terminés’ et 17 autres personnes sont tuées. Combien y en aura-t-il aujourd’hui ?" s’est interrogé le chef de l’Etat dans un entretien accordé à l’agence.
"Il est évident que nous sommes parvenus à un point où les changements vont être trop faibles et arriver trop tard. Nous avons perdu notre confiance" dans la Syrie, a-t-il ajouté.
Gul, qui comme les autres dirigeants turcs a tenté de peser sur les autorités syriennes pour arrêter la répression contre les opposants antigouvernementaux, avait appelé il y a quelques jours le président Bachar al Assad à procéder à des réformes avant qu’il ne soit trop tard.