Cette urne, a-t-il expliqué à la MAP, est munie d’une lampe intégrée qui s’allume immédiatement après extinction de l’éclairage dans le bureau de vote, permettant ainsi aux observateurs et aux membres du bureau de localiser son emplacement.
Elle est également dotée d’un mécanisme de détection qui provoque un son très fort à l’ouverture de l’urne avant le début de l’opération de dépouillement des voix, afin d’attirer l’attention en cas d’existence d’irrégularités.
L’urne est aussi équipée d’un système de comptage automatique des voix et peut se fermer à l’aide d’un code confidentiel, contrairement à la clé traditionnelle facile à reproduire.
A la faveur de son recours aux moyens technologiques modernes, cette invention vise, selon son concepteur, à couper court aux pratiques électorales frauduleuses et à dissuader quiconque songerait à voler l’urne, à la remplacer ou à trafiquer les voix.
Le jeune prodige, diplômé des études supérieurs en physique et président de l’Association des jeunes et de la sensibilisation, a assuré que l’idée de cette urne a été favorablement accueillie après présentation de son premier modèle devant des parlementaires.
Youssef Aït Ali compte à son actif plusieurs inventions, dont deux appareils qui, destinés aux chauffeurs et aux aveugles, permettent d’identifier les feux de signalisation (rouge, orange et vert) lors du lever et du coucher du soleil, ainsi que pendant la pluie et le brouillard.
Il avait déjà déposé son premier brevet d’invention auprès de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale dans le domaine des accessibilités des sourds-muets.