Ban Ki-moon appelle la Turquie et Israël à régler leurs différends au sujet de la Flottille pour Gaza
"Le Secrétaire général étudie le rapport et il a toujours appelé les parties à trouver un moyen pour régler leurs différends", a annoncé son porte-parole adjoint, Eduardo del Buey.
Le chef de l’ONU a, en outre, souligné l’importance des relations turco-israéliennes pour la stabilité de la région du Moyen-Orient, a ajouté del Buey, lors de son point de presse quotidien au siège de l’ONU.
Samedi dernier, M. Ban avait lancé un appel similaire depuis Canberra en Australie, au lendemain de la publication du rapport sur l’assaut meurtrier de l’armée israélienne contre la Flottille pour Gaza. "Je souhaite sincèrement qu’Israël et la Turquie améliorent leurs relations. Depuis l’incident de la flottille le 31 mai de l’an dernier, j’ai vraiment essayé de les aider à améliorer leurs relations", avait-il dit. Selon lui, une relation "améliorée" entre les deux parties serait "très importante pour faire face à ce qui se passe au Moyen-Orient, en particulier le processus de paix".
Vendredi, la Turquie a décidé d’expulser l’ambassadeur d’Israël à Ankara et de geler les relations militaires en guise de sanctions face au refus d’Israël de présenter des excuses après le raid meurtrier contre la flottille, qui transportait de l’aide humanitaire à la Bande de Gaza, soumise à un blocus par Israël depuis 2007.
Le rapport, présenté par le comité d’enquête sur la flottille, conclut notamment que la décision d’Israël de procéder à l’abordage des navires de la flottille avec une force significative, à une grande distance de la zone du blocus et sans avertissement final, a été "excessive et pas raisonnable".