L’opposition parlementaire, le Front commun, avait également accepté dans la journée ce plan du CCG, à l’exception d’un point prévoyant la formation d’un gouvernement d’union nationale avec la participation de Ali Abdallah Saleh.
"Le Congrès populaire général (CPG, au pouvoir) et ses alliés ont accepté l’initiative du Conseil de coopération du Golfe (CCG) dans son intégralité", a déclaré à la presse Soltane al-Barakani, secrétaire général adjoint du CPG et chef du bloc parlementaire de ce parti.
Pour sortir de la crise, le CCG a proposé la formation d’un gouvernement d’union nationale, puis un transfert des prérogatives par le chef de l’Etat au vice-président et un arrêt des manifestations.
Le président devrait ensuite présenter sa démission dans les 30 jours, et une élection présidentielle aurait lieu 60 jours plus tard.
Vendredi, Ali Abdallah Saleh, dont le mandat court jusqu’en 2013, avait affirmé qu’il accueillait favorablement ce plan, mais répété qu’il ne cèderait le pouvoir que dans le cadre d’un processus ordonné et constitutionnel.