"Interdiction des marches pacifiques à travers tout le territoire national, le refus déguisé des meetings dans les salles publiques, harcèlement des animateurs du mouvement des chô meurs, et pression sur les membres de la LADDH, notamment, à Ghardaïa et El Bayadh, sont des signes qui ne trompent personne", indique mardi un communiqué de l’organisation des droits humains à l’issue d’une réunion ordinaire de son Conseil National.
"Le Conseil National constate que la levée de l’état d’urgence, annoncée dans les textes , n’a pas permis l’expression des différentes libertés publiques ", ajoute le communiqué mis en ligne sur le site de la LADDH.
Le Conseil National réaffirme "l’engagement et la mobilisation de la LADDH en faveur des libertés collectives et individuelles des algériennes et algériens, et son soutien à tous ceux qui revendiquent pacifiquement leurs droits les plus légitimes" tout en exigeant "que l’action des défenseurs des droits de l’Homme ne soit pas entravée par des pratiques arbitraires".