"Lorsque les populations civiles seront en sécurité de la menace d’une attaque et les objectifs de la résolution 1973 respectées, les opérations militaires viendront à leur fin "ont indiqué les dirigeants européens dans leurs conclusions concernant la situation en Libye.
Les responsables européens ont par la suite "souligné le rôle clé des pays arabes, et en particulier la Ligue arabe, en soutenant activement la mise en œuvre de la résolution 1973, et à trouver une solution politique à la crise ".
Conformément à la résolution 1973, l’Union européenne, en collaboration avec la Ligue des Etats arabes, l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine, va intensifier ses efforts pour trouver une solution à la crise qui répond aux demandes légitimes du peuple libyen, ont-ils ajouté.
"L’Union Européenne est prête à contribuer à favoriser le dialogue, notamment avec le Conseil national de transition, et d’aider la Libye dans la construction de ses nouvelles institutions, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies, la Ligue arabe et l’Union africaine" ont poursuivi les responsables européens.
"Condamnant le défi poursuivi par le régime libyen des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU 1970 et 1973, et la répression violente et brutale que le régime continue d’infliger à ses propres citoyens, l »Union européenne est prête à engager et à adopter de nouvelles sanctions". S »agissant de la situation humanitaire, l’UE continuera à fournir une assistance humanitaire à tous ceux qui sont touchés, en étroite coopération avec toutes les agences humanitaires et les ONG concernées et continuera sa planification pour le soutien de l’aide et les opérations de protection civile, y compris par voie maritime.
Concernant la région sud méditerranéenne, les dirigeants européens ont mis l’accent notamment sur le développement d’un nouveau partenariat fondé sur une intégration économique plus profonde et une étroite coopération politique.
Les programmes d’aide en cours seront projetés et recentrés ont-ils rappelé mentionnant que le plafond des opérations de la BEI pour les pays méditerranéens qui entreprennent des réformes politiques devrait être augmenté de 1 milliard d’euros.