Jumelles disparues : « Elles reposent désormais en paix »
Dans une inquiétante lettre-testament, Matthias Schepp, le père des jumelles suisses dont on est sans nouvelles depuis plus d’une semaine, semblait annoncer la mort des deux fillettes. Selon le « Corriere della Sera », il aurait aussi écrit à sa femme : « Elles reposent désormais en paix ».
Matthias Schepp, 43 ans, séparé de la mère italienne des fillettes, les aurait enlevées le 30 janvier alors qu’il en avait la garde pour un week-end dans son domicile dans le canton de Vaud, en Suisse. Depuis lors, les polices française, italienne et suisse tentent de recomposer son périple jusqu’à Cerignola, au sud de l’Italie, où il s’est suicidé en se jetant sous un train le 3 février au soir. L’inquiétante lettre retrouvée à son domicile après sa mort n’avait pas été rendue publique jusqu’à présent "pour ne pas décourager d’éventuels témoins à apporter leur concours pour retrouver ces deux enfants", affirme Le Parisien.
"Détail troublant"
Selon le journal, dans cette lettre, Matthias Schepp "a clairement annoncé son projet de les tuer puis de mettre fin à ses jours à l’issue de cet acte". "Paradoxalement", relève Le Parisien, "ce document désigne dans la foulée comme légataire universel ses filles" ou "à défaut, sa mère, sa soeur ou son frère".
Lors de son périple, le père a également posté le 1er février dans la banlieue de Toulon, une lettre destinée à sa femme Irina, précise Le Parisien. Selon le site du quotidien italien Corriere della Sera, cité par le quotidien populaire français, il écrivait notamment : "Elles reposent désormais en paix, elles n’ont pas souffert".
Le Parisien relève un "autre détail troublant" : le jour de l’enlèvement le père des fillettes a "passé un long moment dans le village de Morges, en Suisse, situé sur l’autoroute du bord du lac Léman" et "l’hypothèse que les jumelles aient été tuées et cachées quelque part en Suisse le long de l’axe autoroutier entre Saint-Sulpice et Genève reste une piste de travail sérieuse pour les enquêteurs suisses".