"Le souhait du président, c’est de geler la totalité de nos relations avec la Libye. Il existe des textes aux Nations unies qui imposent aux Etats la protection des populations. Là, on est entré dans une phase de massacre de masse par les forces armées d’un gouvernement contre sa population", a déploré Pierre Lellouche avant de souligner qu’il y avait "une interruption totale" des relations commerciales décidée par la France. Elle doit être "visée par l’Union européenne, c’est une compétence de l’Europe", a cependant rappelé le secrétaire d’Etat.
"Kadhafi été soumis dans les phases de son histoire à des embargos", a souligné Pierre Lellouche avant de mettre en avant "la controverse et ses phases successives" pour expliquer le maintien des relations avec le dictateur. "C’est toujours un sujet extrêmement complexe. D’un côté le commerce fait évoluer la société, ouvre les portes aux voyages, à l’information, à la télévision, à un certain nombre de biens. La fermeture peut fonctionner", contrebalance-t-il cependant en évoquant l’exemple de l’Afrique du Sud pendant apartheid.