Le 14 janvier, quelques heures avant le départ de Ben Ali, les douaniers français avaient retenu la marchandise et interrogé le ministère des Affaires étrangères pour savoir si "compte tenu du payus de destination, l’avis sans objection formulé par ce ministère devait ou non être considéré comme maintenu", explique François Fillon. Le 18 janvier, la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie a définitivement suspendu les autorisations officielles de livraison de grenades à la Tunisie.