Une fois adopté, le plan d’intervention "sera alors transmis par l’entremise de l’Union africaine, avant le 15 novembre, au Conseil de sécurité des Nations unies, qui, le 12 octobre, avait voté une résolution donnant à la Cédéao 45 jours pour préciser ses plans de reconquête du Nord-Mali", ajoute le texte.
Réunis mardi à Bamako, les chefs d’état-major de la Cédéao avaient adopté ce qu’ils appellent un "concept d’opérations harmonisé", en réalité un plan de reconquête armée du nord du Mali.
Ce "concept" précise la composition de la force qui interviendra au Mali avec l’aval de l’ONU et le soutien logistique de pays occidentaux, le niveau de participation des pays de la Cédéao qui en constitueront le noyau, le financement et les moyens militaires dont elle devra disposer.
Aucun détail n’a cependant été rendu public à l’issue de la rencontre des chefs d’état-major à Bamako.
Le communiqué indique par ailleurs que les chefs d’état-major ouest-africains ont demandé "à la Cédéao, en collaboration avec l’UA, de mettre sur pied un comité restreint de planificateurs pour peaufiner le concept harmonisé (d’intervention) et d’organiser" ensuite "une conférence de donateurs".