JO : Fierté et bonheur à la Une de la presse britannique
"Londres a mis le feu au monde", affirme de son côté The Independent qui revient sur le clou du spectacle, l’embrasement du chaudron où la flamme olympique brûlera jusqu’à la fin des Jeux par sept jeunes sportifs en devenir.
Le Guardian décrit dans le détail cette "Nuit des Merveilles", allusion au titre choisi pour sa création par le cinéaste Danny Boyle, directeur artistique de la cérémonie, "Iles des merveilles".
Le Daily Telegraph se projette lui dans les compétitions à venir, avec pour titre barrant sa Une: "Going For Gold" (A la conquête de l’or).
"Her Majesty’s Secret Service": The Sun, quotidien tabloïd le plus lu de Grande-Bretagne, a choisi pour sa part de retenir l’un des moments les plus surprenants du spectacle, l’apparition de la reine Elizabeth incarnant son propre rôle au côté de Daniel Craig, l’interprète de James Bond.
"Good evening, Mr Bond", dit la monarque dans cette courte fiction qui commence au palais de Buckhingham et fait croire que la reine arrive au Stade olympique de Stratford en sautant en parachute depuis un hélicoptère.
"Pour ouvrir les Jeux de Londres 2012, poursuit le journal, la reine fait des débuts-surprise au cinéma avec Bond pour ouvrir les Jeux de Londres."
La BBC assure pour sa part que "le spectacle orchestré par Danny Boyle avec pour vedette David Beckham, Bradley Wiggins et James Bond sera inoubliable".
Outre-Atlantique, le New York Times juge que la Grande-Bretagne a "affirmé son excentricité" en donnant à voir au monde une cérémonie "hilarante et originale, un kaléidoscope sauvage de fête et d’imaginaire, conventionnel et excentrique".
"Vendredi soir, la Grande-Bretagne s’est présentée au monde sous un jour qu’elle a souvent eu du mal à exprimer pour elle-même: une nation sûre de son identité post-coloniale, quelle qu’elle soit", poursuit le journal américain.
En France, L’Equipe juge sur son site internet que "Londres a offert un magnifique spectacle" que le quotidien sportif résume ainsi: "Féérie, humour, modernité sous le regard de la reine Elizabeth II. Vraiment So British."
Libération souligne que "la flamme est déclarée" tandis que La Provence estime que "le ton est donné" au terme d’une "cérémonie enthousiasmante, alternant malicieusement entre kitsch et rock’n’ roll".