Le médiateur international pour la Syrie Kofi Annan s’est déclaré inquiet à la suite "des informations sur la concentration de troupes et d’armes lourdes autour d’Alep", appelant les belligérants à travailler à une solution politique du conflit qui ensanglante le pays depuis 16 mois.
De plus en plus isolé sur la scène internationale, le président syrien Bachar al-Assad a dépêché Walid Mouallem, son ministre des Affaires étrangères à Téhéran, principal allié de Damas qui a averti cette semaine qu’il ne tolèrerait pas de "changement de régime" en Syrie.
Selon les militants, les combats ont repris le matin à Alep, deuxième ville du pays située à 355 km au nord de Damas, où les rebelles retranchés dans plusieurs quartiers résistent à l’assaut des troupes régulières appuyées par des chars et des hélicoptères.
