"Il ciblait d’abord une institution qui représente l’égalité de tous les Français, un principe qui unifie toute la France autour d’institution comme l’armée. L’école à laquelle il s’est attaqué est une école confessionnelle. C’est justement ça qui est intéressant avec le modèle français, c’est qu’il conjugue des principes et des institutions qui unifient avec le respect d’une certaine diversité", commente Patrick Weil. Selon l’historien, Mohamed Merah "s’est attaqué aux deux piliers du modèles français, à ceux qui unifient, et à ceux qui acceptent la diversité".
"Il voulait mettre la France républicaine à genoux, puisqu’il ne s’est pas attaqué à n’importe quel militaire, ni à n’importe quel enfant. Il s’est attaqué à des minorités. Il a voulu diviser les Français. Et la seule réponse qu’il faut lui rendre, c’est l’unité et la défense de ce qui fait nos valeurs et notre tradition républicaine", estime le chercheur au CNRS.