Pour la présidente du FN, invitée de l’émission "Parole de candidat", il n’est pas concevable que les postulants à l’Elysée "parlent de l’un sans jamais évoquer l’autre".
Et Mme Le Pen de souligner l’absence de programme de François Hollande en matière d’immigration. "Je ne sais pas si vous savez ce qu’il pense, moi je n’en sais strictement rien", a-t-elle noté. "Sur l’insécurité, on ne l’entend pas non plus parce qu’il y a une gêne considérable des socialistes à parler d’insécurité."
"Quant à Nicolas Sarkozy, quand est-ce qu’il a parlé de crise, de la dette?", s’est-elle interrogée.
"On m’a demandé mon chiffrage, je l’ai donné", a-t-elle rappelé. "Mais il est où le chiffrage de Nicolas Sarkozy? Il est où le chiffrage de M. Hollande? J’ai vu deux pages passer avec trois chiffres dessus…"
"Moi, j’ai dit très clairement aux Français les économies que je voulais faire sur la fraude sociale, sur l’immigration, sur les sept milliards que nous laissons chaque année à l’Union européenne -j’imagine pour payer ses hauts fonctionnaires et leur offrir des retraites dorées", a-t-elle ajouté, souhaitant aussi que "les conseils généraux et régionaux se serrent un peu la ceinture".
Marine Le Pen a affirmé n’avoir toujours pas réuni les 500 parrainages nécessaires à sa candidature à l’élection présidentielle, même si, a-t-elle avoué, "ça s’améliore un peu de jour en jour". "Nous cherchons", a expliqué la candidate du Front national à l’Elysée au cours de l’émission "Parole de candidat" sur TF1. "Je l’ai dit il y a trois jours maintenant, j’avais 452 parrainages. Evidemment, ça s’améliore un peu de jour en jour mais, encore une fois, c’est le rythme auquel ça s’améliore qui continue de m’inquiéter."