Selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) à Kinshasa, cité jeudi par les médias kinois, il s’agit précisément de 1.024.750 personnes déplacées internes au 25 août dernier, soit une augmentation de 5 pc par rapport au mois précédent.
L’insécurité et la violation des droits humains restent les principales causes de déplacement des personnes de cet espace, souligne la représentation onusienne, ajoutant que plus de la moitié, soit 62 pc de personnes déplacées, vivent dans des familles d’accueil.
Dans la province du Sud-Kivu, la communauté humanitaire vole au secours à plus de 1000 élèves vulnérables en leur offrant des facilités pour la rentrée scolaire.
Dans ce sens, plus de 100 salles de classe ont été soit construites, soit réhabilitées et équipées, a-t-on indiqué, notant que près de 1000 enfants déplacés ont préalablement bénéficié de cours de rattrapage afin de leur permettre une meilleure réinsertion scolaire.
En province orientale, toujours selon OCHA, les derniers acteurs humanitaires ont quitté le week-end dernier le sud du territoire d’Irumu à cause de l’insécurité provoquée par des affrontements entre les Forces armées rd-congolaises et les miliciens du Front de résistance patriotique de l’Ituri.
OCHA fait également état de plus de 17.000 personnes parmi lesquelles, de nombreux enfants qui seraient arrivés la semaine dernière dans la localité de Soke, à environ 38 km au sud de la ville de Bunia, dont la majorité provient de plusieurs autres localités.
En l’absence de structures d’accueil, certains ménages déplacés sont hébergés actuellement dans des familles d’accueil, tandis que d’autres vivent encore dans des salles de classe ou dans des églises, précise la même source.