300 jihadistes français tués en Syrie et en Irak depuis 2014

Quelque 300 jihadistes français, dont 12 femmes, ont été tués sur le théâtre irako-syrien depuis 2014, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier, confirmant une information de la radio France Info.

Alors qu’ils avaient rejoint les rangs du groupe Etat islamique (EI), 256 adultes sont revenus en France, selon des chiffres actualisés mardi soir, auxquels s’ajoutent 78 mineurs. Selon le gouvernement français, environ 1.700 Français sont partis rejoindre les zones jihadistes irako-syriennes à partir de 2014.

Par ailleurs, 730 adultes et 500 enfants sont encore sur place, d’après la même source.

Les "revenants" du jihad sont la hantise des autorités françaises depuis les attentats meurtriers de 2015, en partie perpétrés par des jihadistes français de retour de Syrie.

Parmi les derniers jihadistes tués figure Sabri Essid, fils d’un compagnon de la mère de Mohamed Merah, le jeune jihadiste qui avait tué en mars 2012 sept personnes, dont trois enfants juifs, dans le sud-ouest de la France.

Sabri Essid, 33 ans, a été exécuté par une "branche dure" du groupe Etat islamique en Syrie à l’automne selon plusieurs témoignages recueillis par les services de renseignement français. Fin février, un magazine non-officiel de l’EI avait annoncé que le "demi-frère" de Mohamed Merah avait été tué par une mine.

"Il est considéré comme mort mais il est impossible d’avoir la certitude qu’il l’est vraiment", explique néanmoins une source proche du dossier, ajoutant que son frère Walid Essid était également "donné pour mort" mais dans d’autres circonstances.

Sabri Essid était membre de la nébuleuse jihadiste du sud-ouest de la France, dans laquelle ont gravité Mohamed Merah et les frères Jean-Michel et Fabien Clain, qui ont revendiqué les tueries du 13 novembre 2015 en France.

Avec afp

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite