Une partie du souk d’Alep classé au patrimoine de l’humanité a brûlé

Les combats entre soldats et rebelles, accompagnés de bombardements intensifs, secouent sans relâche les régions de Syrie, en particulier Alep, où le vieux souk a brûlé dans le coeur historique de la ville.

Une partie du souk classé au patrimoine de l’humanité par l’Unesco a été détruite par les flammes à Alep (nord), quand les rebelles ont tenté de s’infiltrer dans cette zone tenue par l’armée, provoquant des affrontements à la mitrailleuse lourde.

Dans la matinée, l’armée bombardait toujours plusieurs secteurs d’Alep, deuxième ville de Syrie en proie à des combats acharnés depuis plus de deux mois, qui se sont intensifiés depuis jeudi.

Dans la province d’Alep, de violents combats ont eu lieu dans la nuit, en particulier près de l’aéroport militaire d’al-Nairab, où deux hélicoptères ont été endommagés par des obus de mortier, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Les combats accompagnés de bombardements intensifs à l’artillerie lourde menés par les forces du régime, se poursuivaient dimanche matin, a ajouté l’OSDH, faisant état de trois morts et d’habitations détruites.

Les violences ont touché d’autres régions comme Deraa (sud), Idleb (nord-ouest) et Hama (centre), ainsi que Deir Ezzor (est), cibles de bombardements intensifs à l’artillerie lourde de l’armée qui cherche à en déloger les rebelles, selon l’OSDH.

Dans la province de Damas, neuf soldats ont été tués dans une attaque rebelle contre un barrage militaire sur la route Qatana-Arné, à l’ouest de la capitale, a ajouté l’OSDH, qui s’appuie sur un réseau de militants sur le terrain.

A Damas même, les corps de huit hommes ont été retrouvés dimanche près de l’hô pital militaire Techrine, dans le quartier de Barzé. Ces hommes avaient disparu la veille lors d’une opération militaire contre le quartier.

Selon l’OSDH, les violences ont fait 118 morts samedi à travers le pays — 48 civils, 41 soldats et 29 rebelles. Cette ONG chiffre à plus de 30.000 le nombre de personnes, en majorité civiles, ayant péri en Syrie depuis le début de la révolte en mars 2011.

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