Ce verdict, prononcé en octobre, a suscité des réactions indignées de la part des gouvernements occidentaux qui dénoncent une justice sélective mais la suspension d’un accord d’association de l’Union européenne avec Kiev n’a pas fait plier les autorités ukrainiennes.
Le président Viktor Ianoukovitch, grand rival de Timochenko que cette dernière accuse de manipuler la justice pour l’écarter définitivement de la scène politique, affirme qu’il n’interviendra pas avant que toutes les poursuites et les appels ne soient examinés.
Outre sa condamnation pour avoir signé un contrat gazier avec la Russie jugé dommageable pour les intérêts du pays, Ioulia Timochenko est poursuivie pour évasion fiscale – la prochaine audience a été fixée au 10 juillet – et mise en cause dans une affaire de meurtre en 1996.