Le président de République solidaire (RS) a estimé que "la France a eu une attitude, tout au long de ces décennies, droite et gauche, une attitude trop complaisante" vis-à-vis du régime de Ben Ali "parce qu’elle a donné un certain nombre de priorités à sa diplomatie qui n’étaient pas toujours suffisamment en relation avec les attentes du peuple tunisien".
Selon lui, "la leçon à tirer, c’est d’abord que nous ne devons pas être aveuglés par nos propres peurs, notamment la peur de la contagion islamiste", ni "limités par une conception trop restrictive en matière d’ingérence".