"Qu’il y ait pu y avoir des maladresses ou des incompréhensions, après tout cela est possible" mais "imaginez que la France intervienne dans les affaires d’un pays qui est un ancien protectorat français, qu’aurait-on dit?", a demandé le conseiller du chef de l’Etat, jugeant que "ça n’est pas à la France d’être le gendarme de la Méditerranée".
"J’entends bien les jugements des uns et des autres" mais "c’est très difficile pour des gouvernements de ne pas tenir compte des situations de fait, de ne pas dialoguer, coopérer avec des gouvernements qui sont en place".
Invité sur Europe 1 lundi, Yves Aubin de la Messuzière a pour sa part considéré que "les déclarations des politiques français n’étaient pas à la hauteur de la situation" en Tunisie.
L’ex-ambassadeur de France dans le pays a jugé que les responsables français ne s’étaient pas exprimés avec "assez d’émotion". Il a cité à l’inverse l’exemple de Barack Obama, qui avait salué "la dignité et le courage" du peuple tunisien.