Deux engins ont d’abord explosé quasi-simultanément en début d’après-midi dans le centre de la capitale devant des abris servant aux policiers en faction devant l’Université du Caire, bastion de la contestation islamiste contre le gouvernement mis en place par l’armée après la destitution et l’arrestation de M. Morsi.
Le général de brigade Tarek al-Mergawi, qui dirigeait un service de la police judiciaire du Caire, a été tué et cinq autres personnes ont été blessées, selon le ministère de l’Intérieur.
Un autre général, Abdel Raouf al-Serafi, conseiller du ministre de l’Intérieur, figure parmi les blessés, de même que deux colonels et un lieutenant-colonel, ont indiqué à l’AFP des responsables des services de sécurité qui ont requis l’anonymat.
Une troisième bombe a explosé deux heures plus tard dans un parc devant l’entrée du campus où policiers et journalistes s’étaient rassemblés après les premières explosions. Cette déflagration n’a fait aucune victime selon l’agence officielle Mena.
Une quatrième bombe a été retrouvée dans une voiture stationnée près de l’université et désamorcée, ont indiqué des responsables de la sécurité et la télévision d’Etat.