Le but de ce convoi est en principe d’apporter de l’aide humanitaire à la population syrienne mais il sera sans aucun doute, comme ce fut le cas lors d’une première tentative également partie de Gaziantep le 12 janvier, empêché par la gendarmerie turque d’approcher de la frontière, près de la ville turque de Kilis.
De son côté, la Syrie pose des mines à sa frontière avec la Turquie pour barrer le passage dans le pays voisin aux réfugiés syriens fuyant le conflit, a indiqué jeudi le vice-Premier ministre turc Besir Atalay.
Le convoi, composé de trois bus et d’une trentaine de voitures ornées de drapeaux et de haut-parleurs, s’est rassemblé jeudi en fin de matinée près de l’aéroport de Gaziantep avant de prendre la route de Kilis, proche de la frontière syrienne, à 60 km plus au sud.