Les insurgés, installés à 75 km de la capitale Bangui, accusent Bozizé d’être revenu sur un des accords de paix de 2007 qui prévoyait une indemnisation financière et un emploi pour les anciens combattants ayant accepté de déposer les armes.
"Je répète que je ne serai pas candidat lors de l’élection de 2016, donc laissez-moi terminer mon mandat. Il ne me reste que trois ans", a plaidé Bozizé lors de son message de voeux pour le nouvel An diffusé à la radio en Sango, la langue vernaculaire.
Le chef de l’Etat a profité de cette allocution pour critiquer l’armée régulière qui a enregistré une série de revers militaires depuis l’offensive des rebelles de la Séléka il y a trois semaines. Il a en revanche salué le rôle de l’armée tchadienne venue à son secours.
"L’armée n’a pas joué son rôle. Sans l’armée tchadienne, nous ne serions plus ici pour nous exprimer", a-t-il déclaré.
Le président tchadien Idriss Déby, dont le pays est membre de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), a mis en garde les rebelles lundi de ne pas poursuivre leur progression au-delà de Damara, ville tenue par les forces gouvernementales à 75 km de Bangui.