Rajoy appelle à proposer un candidat à la présidence de la Catalogne « qui respecte la loi »

Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a appelé dimanche les partis indépendantistes catalans à proposer un candidat à la présidence de la Catalogne qui "respecte la loi", en vue de résoudre la situation que les séparatistes ont généré dans cette région.

Intervenant en clôture d’un meeting du Parti populaire (PP) à Cordoue (sud), M. Rajoy a souligné l’importance de proposer un candidat "qui peut voir les choses d’une autre manière" et qui dit "je vais respecter la loi, car c’est mon obligation et c’est ainsi que cela se passe dans les pays démocratiques".

Tout le monde est tenu de respecter la loi, en premier lieu les dirigeants politiques, a-t-il insisté, notant que son gouvernement n’a accepté aucun "chantage" à cet égard.

M. Rajoy a également assuré que son exécutif ne permettra jamais de mettre en danger l’unité de l’Espagne, la souveraineté nationale et le droit de l’ensemble des Espagnols de décider de ce qu’ils veulent pour leur pays.

Il a aussi relevé que la crise en Catalogne a montré que la Constitution espagnole dispose des instruments lui permettant de se défendre et que le gouvernement est disposé à les utiliser.

Le président du parlement catalan, Roger Torrent avait reporté de la session d’investiture du nouveau président du gouvernement de la Catalogne, prévue initialement mardi dernier à l’assemblée régionale et pour laquelle l’ex-président de la région Carles Puigdemont était le seul candidat.

Torrent a toutefois affirmé que la session n’a pas été annulée, soulignant qu’il ne proposera pas un autre candidat que Puigdemont à la présidence de la Generalitat, même si ce dernier vit actuellement en Belgique où il s’était enfui pour échapper à la justice espagnole.

Puigdemont avait été réélu député régional lors des élections anticipées catalanes du 21 décembre dernier, avant d’être proposé candidat à la présidence de la région. Il compte être investi avec l’appui de ses alliés indépendantistes qui n’ont pas proposé un autre candidat malgré la décision de la Cour constitutionnelle de suspendre son investiture.

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