Signé à la présidence du gouvernement par le ministre japonais des Affaires étrangères, Koichiro Gemba, et le ministre de l’Economie et des Finances, Nizar Baraka, en présence du chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, et du ministre d’Etat, Abdellah Baha, ces projets visent à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des habitants des régions concernées, dont le nombre de bénéficiaires devra atteindre environ un million en 2025, de même qu’ils devront contribuer à l’amélioration de l’environnement par la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la préservation des ressources en eau.
En vertu de cet accord, signé en marge d’entretiens entre MM. Benkirane et Gemba, les communes bénéficiaires sont Bouarfa, Nador, Targuist, Essaouira, Berkane, Al Aroui, Taourirt, Ouarzazate, et M’rirt, dans le cadre du Programme national d’assainissement du Maroc.
Deux projets de développement des systèmes d’assainissement sont en cours de réalisation au Maroc dans le cadre de la coopération Maroc-Japon, dont les montants de prêts sont respectivement de 426 millions de dirhams (MDH) et 512 MDH, rappelle un communiqué de la JICA, qui précise que ces chantiers font partie des efforts de renforcement des relations d’amitié existant entre le Royaume et le Japon.
Ces projets contribuent à l’amélioration du service d’assainissement dans les communes de taille petite et moyenne. En tant que troisième projet d’assainissement au Maroc, et le plus important, parmi ces trois, en termes d’enveloppe budgétaire, le Projet de Développement des Systèmes d’Assainissement (III), en plus de sa contribution à l’amélioration des conditions de vie de la population, il vise la réduction des émissions de gaz à effet de serre à travers le mécanisme de collecte du gaz du méthane.
La coopération économique entre le Japon et le Maroc remonte à 1967 avec l’affectation de volontaires japonais au Maroc dans le cadre d’un programme appelé "Japan Overseas Coopération Volunteers" pour s’élargir à d’autres domaines, tels que l’approvisionnement en eau potable, la pêche, la santé maternelle, l’électrification rurale, la construction de routes et autoroutes, la construction d’établissements scolaires et de la recherche scientifique.