Plus de 250 Syriens traversent la frontière avec la Turquie

Plus de 250 Syriens traversent la frontière avec la Turquie
Les 252 Syriens, qui ont traversé la frontière avec la Turquie, vendredi dernier, attendent toujours dans une salle de sport de la ville de Yayladagi, alors que le croissant rouge turc a commencé à ériger des tentes pour accueillir les réfugiés.

Un responsable local a déclaré à la presse que les réfugiés syriens seront relogés dans les tentes aussitô t qu’elles seront prêtes.

La Turquie, qui se prépare à faire face à une vague éventuelle de réfugiés, a dépêché des secours dans la province de Hatay, sur la frontière avec la Syrie, pour répondre aux besoins humanitaire des migrants ayant fui la Syrie.

Cette aide du Croissant rouge comprend notamment plus de 1.000 tentes, 8.500 couvertures, plus de 400 lits et des vivres, selon l’Agence de presse "Anatolie".

La Turquie, qui craint une instabilité politique en Syrie et une éventuelle vague de migrants à sa frontière, a multiplié ses derniers jours ses appels pour le président Assad afin qu’il avance sérieusement sur la voie des réformes.

Jeudi dernier, Ankara a envoyé des émissaires à Damas, qui ont évoqué avec le président syrien les réformes politiques et économiques à engager, pour apaiser le climat et satisfaire les revendications des manifestants.

La mission turque, dirigée par le chef des renseignements (MIT), Hakan Fidan, et le directeur de l’Agence du plan économique (DPT), Kemal Madenoglu, s’est entretenue avec le président Assad et son Premier ministre, Adel Safar.

Auparavant, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, s’est entretenu au téléphone avec Assad pour lui signifier clairement les inquiétudes et les craintes de son pays face à l’escalade de la situation en Syrie.

Ankara, qui juge insuffisant la levée de l’état d’urgence dans ce pays voisin, a rappelé son ambassadeur à Damas pour des consultations. Ce dernier a informé de la situation en Syrie le Conseil national de sécurité (MGK), réuni jeudi dernier à Ankara sous la présidence du président turc Abdullah Gul.

Selon des organisations de défense des droits de l’Homme, au moins 400 personnes ont été tuées depuis le début du soulèvement populaire en Syrie, pays voisin et partenaire stratégique de la Turquie.

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