Platini : «Un problème Raymond»

Michel Platini, président de l’UEFA, estime qu’il y a un problème de personnalité avec Raymond Domenech, et ne voit pas les Bleus gagner le Mondial.

Platini : «Un problème Raymond»
Michel Platini avait pris la défense de Raymond Domenech après l’échec à l’Euro en 2008.
Malgré la déroute à l’Euro 2008, Michel Platini avait alors apporté son soutien à Raymond Domenech. Aujourd’hui pourtant, de l’eau a coulé sous les ponts et les deux hommes ne semblent plus sur la même longueur d’ondes. «Il y a un problème Raymond», estime le patron de l’UEFA, dans un entretien accordé au Groupe Hersant Média, à paraître vendredi. «Un problème de personnalité, pas de technicien», précise-t-il, ce qui l’empêche pas d’enfoncer largement le sélectionneur des Bleus. «Où il a été nul, c’est après l’Euro avec son annonce (sa demande en mariage) qui a heurté toute la France, explique Platini. Les gens étaient peinés, tristes, et lui, il arrive avec sa phrase. Il le sait, il l’a reconnu, il a fait une connerie et puis voilà. Avant d’être soi-même, on est l’entraîneur de l’équipe de France. On se doit à toute la famille française du foot.»

Autre point évoqué dans la même interview par le président de l’instance européenne, la Coupe du monde et les chances de l’équipe de France justement. «Je ne la vois pas gagner, je la vois passer le premier tour, annonce-t-il. Après, ils (les Bleus) joueront soit l’Argentine soit le Nigeria. L’équipe de France n’est pas actuellement la meilleure équipe du monde, ni dans les trois meilleures équipes du monde, mais elle fait partie de ces équipes, comme l’Argentine, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal, la Hollande, qui vont être difficiles à battre.» D’après l’ancien meneur de jeu international, la formation tricolore ne dispose pas actuellement d’assez bons joueurs pour prétendre au titre. «Il y a de bonnes individualités dans ce groupe, mais soyons clairs, il n’y a pas de grande individualité, ajoute-t-il. Je pense tout simplement que la France a perdu une grande génération.»

Selon lui, trois pays se détachent nettement comme favoris : l’Espagne, l’Angleterre et le Brésil «sont au-dessus». «Elles ont les meilleures équipes, les meilleurs joueurs et ce sont elles qui jouent le mieux, affirme-t-il. Après, on peut imaginer un deuxième cercle avec l’Allemagne, l’Italie, l’Argentine.» Et la France donc, encore plus loin.

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