En visite à Moscou, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, avait déclaré mardi en présence de son homologue russe Sergueï Lavrov, que cette conférence pourrait avoir lieu avant la fin du mois.
"Avant la fin mai, c’est impossible", a annoncé à la presse un haut fonctionnaire russe ayant requis l’anonymat qui a assisté vendredi à l’entrevue entre le président Vladimir Poutine et le Premier ministre britannique David Cameron.
Selon les agences de presse russes, le même responsable a fait état de divergences en ce qui concerne les personnalités à associer au processus de paix et a laissé entendre que ce point pouvait nuire à l’organisation de l’événement.
Toute le monde reconnaît que la situation est terrible, "mais, au-delà, il y a de nombreux différends: qui peut prendre part à ce format… Qui a une légitimité et qui n’en a pas ?", a-t-il expliqué, d’après Itar-Tass.