Obama va dévoiler début septembre un nouveau plan pour stimuler la croissance et l’emploi

Le président Barack Obama va dévoiler début septembre un nouveau plan visant à stimuler la création d’emplois et la croissance économique, questions qui revêtent une grande priorité pour les Américains à quatorze mois de l’élection présidentielle de novembre 2012.

Obama devra présenter ce nouveau plan lors d’un "important discours prévu juste après le Labor day", jour férié aux Etats-Unis qui coïncide avec le 5 septembre, a indiqué un haut responsable de l’administration américaine, cité mercredi par les médias US.

Cette initiative devra comprendre des mesures de réduction des déficits publics, y compris par le biais de l’augmentation des impôts visant les Américains les plus fortunés, de nouveaux projets d’infrastructures à même de créer des emplois ainsi que des mesures ciblant les secteurs économiques en détresse et les chômeurs de longue date.

Obama devra aussi appeler le Congrès, contrôlé en partie par les républicains, à approuver cette nouvelle initiative, ce qui pourra enclencher un nouvel affrontement entre la Maison Blanche et les adversaires républicains du président qui s’opposent à toute hausse des impôts.

Les républicains, en particulier les candidats du Grand Old Party à l’élection présidentielle, exploitent aux fins de leurs campagnes électorales les difficultés que connait actuellement la première économie mondiale en accusant Obama d’avoir échoué à sortir le pays de la récession et à créer suffisamment d’emplois pour les millions d’Américains au chômage.

En effet, le taux de chômage aux Etats-Unis stagne toujours à hauteur de 9,1 %, avec quelque 14 millions d’Américains qui peinent toujours à trouver du travail.

Dans une interview à la chaine d’information en continu CNN, Obama a expliqué mardi que des facteurs exogènes, comme le tsunami au Japon, la crise de la dette en Europe ou encore la hausse des prix du brut suite aux évènements que connait la région arabe sont des facteurs qui empêchent l’économie US à tourner à plein régime, estimant que la situation aurait été encore pire en l’absence des plans de sauvetage lancés par son administration.

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