Une poignée d’hommes sont basés en Turquie, dans quelques postes-frontières clés, supervisant les envois d’armes sans en fournir directement. Pourquoi cette frilosité? "Depuis le dernier veto russo-chinois au conseil de sécurité de l’ONU et la fin des efforts diplomatiques, il semble que les États-Unis ont accru leur assistance à l’opposition, souligne Robert Malley, directeur du département Moyen-Orient à l’International Crisis Group de Washington. Mais ils ont encore des scrupules, surtout en matière de fourniture d’armes. Ils craignent qu’elles tombent entre de mauvaises mains."