New York devient ainsi la première grande ville américaine à accorder un tel droit aux ressortissants étrangers résidant aux Etats-Unis.
Selon le New York Times, cette décision propulse la Grande Pomme au premier plan du débat sur les droits de vote, d’autant plus que certains États ont décidé d’adopter des restrictions, notamment celles interdisant explicitement aux non-citoyens de voter aux élections.
En vertu de la nouvelle législation, ces ressortissants pourraient commencer à s’inscrire sur les listes d’ici un an avant de voter aux élections locales à partir du 9 janvier 2023.
La législation, qui concerne les titulaires de la Green Card ou disposant du permis de travail aux États-Unis, ne leur donnent pourtant pas le droit de voter aux élections régionales ou fédérales.
Le conseiller municipal Ydanis Rodriguez, le principal parrain du projet de loi, a déclaré que la loi donnera aux personnes qui vivent à New York et y paient des impôts un droit de regard sur la façon dont la ville est gérée.
Les opposants à ce projet de loi avancent que la nouvelle législation va décourager les résidents légaux à demander la citoyenneté américaine.
L’année dernière, les électeurs au Colorado, en Floride et en Alabama, ont approuvé l’année dernière des mesures de vote selon lesquelles seuls les citoyens américains peuvent voter. Le Dakota du Nord et l’Arizona interdisent déjà formellement aux non-citoyens de voter.